vendredi 7 mars 2014

Tamponades en tout genre

3 au 5 mars
Dès 3h du matin cette nuit du 3/3 nous étions au terminal pour embarquer vers Ushuaia. Le chemin allait être long puisque l'arrivée est prévue (tiens ? prévue ?) à 19h.

Plus nous descendons vers le sud et plus les parcours sont longs et plus les bus sont rudimentaires. La moitié du trajet kilométrique était cependant parcourue à 8h quand nous sommes arrivées à Rio Gallegos. Une heure trente d'attente plus tard, toujours sans café, nous voila dans notre super bus Techni Austral. Le bus de campagne d'il ya 30 ans mais du solide. Et il fallait qu'il soit solide car nous entamions une piste de 400 km.


Le trajet fut agrémenté d'une sortie d'Argentine avec entrée au Chili où il a fallu jeter nos bananes et autres fruits, pesés avant d'être jetés (? ?)



soit 2h de formalités et de tampons puis quelques dizaines de kilomètres + tard et un détroit de Magellan franchi (où nous avons vu les plus petits dauphins du monde)

Bon ok ce n'est pas une de mes photos car ils allaient trop vite j'ai donc récupéré la photo de quelqu'un qui a eu la chance de les choper

nous ressortions du Chili pour entrer à nouveau en Argentine. Là, les tampons en tout genre étaient + rapides à obtenir et, oh bonheur, nous pouvions enfin acheter 3 bricoles à manger (depuis la veille au soir celà commençait à crier famine !).

A l'heure d'arrivée prévue à Ushuaia nous n'étions qu'à Rio Grande, le dernier bus devant nous emmener jusqu'au bout du voyage n'avait pas attendu... Nous sommes alors remontées dans notre cher Techi Austral blanc de poussière (comme nous) et un chauffeur sorti de nulle part, longuement perplexe à l'observation de la roue avant gauche du car, a fini par monter : nous repartions.

Alors quoi de positif ? Cele nous a permis d'arriver à Ushuaia de nuit (il était 22H) et ainsi de constater, vue la zone de lumière à flanc de montagne, que ce port est loin d'être petit, la ville est grande. Etendue, loin de tout et pourtant proposant tout ce que le monde moderne impose maintenant... un brin de déception ?non, tant mieux pour ceux qui y habitent mais la photo classique du port des années 50 est bien dépassée...comme partout dans le monde, les villes se ressemblent. La grande fracture est entre les zones rurales et les zones urbaines, même en France ! N'est ce pas Fanny ?

Cassées, avec sinusite et otite pointant nous étions ravies d'être au bout du monde !




7 commentaires:

Anonyme a dit…

Pen ar bed , comme on dit ici, le bout du monde...
Mu

Anonyme a dit…

Ushuaia n'est plus Ushuaia ! Mais pauvres!!!
Alors, Thalassa raconte n'importe quoi ! A qui se fier : si là-bas on peut connaitre des otites et de la sinusite, pour des Nantaises, c'est le comble !Qu'est-ce qui va nous rester à faire inscrire au Patrimoine mondial immatériel de l'Humanité, si même à Ushuaia, on peut "déguster"une spécialité nantaise, qu'on croyait réservée à nous seuls, les autohtones!
Bisous, bisous, Jean-Paul

Anonyme a dit…

La boîte à pharmacie doit bien avoir quelques remèdes pour soigner tous ça ...
Ici pour nous c est plutôt la gastro!!!
Pleins de bisousss
Fred

Anonyme a dit…

dans mon commentaire de ce matin, j'ai écrit "mais pauvres", j'ai oublié"mais je vais vous consoler mes pauvres", ça faisait une superbe faute d'orthographe. Pour un vieux prof. quelle honte! Et plus bas, j'ai écrit "autoohones" au lieu de "autocthones", ce n'était pas mon jour !

Anonyme a dit…

"autochtones!!!", vais-je y arriver : on dirait Bourvil avec son eau ferrugineuse !!! oh, là,là !!la vieillesse, ce n'est pas rien ! Bisous,

Isa a dit…

Ah Jean Paul ! un plaisir de te lire avec ou sans coquilles car on sait bien que de ta part il ne s'agit que de coquilles ;-)

Anonyme a dit…

Alors ? Etes-vous remises de tout ce froid ?
Il vous reste encore les sommets de la Cordillère des Andes. Côté froid, ce ne devrait pas être mal ?
Ici, depuis 8 jours il fait un soleil à faire "rêver" et des températures printannières, qu'on avait complètement oubliées.
Bon courage ! Ouvrez bien vos yeux et continuez à nous envoyer de superbes photos, sur lesquelles je me précipite, chaque matin. Jean-Paul